Différentes Implantations

Les différentes implantations, est-ce important ?

Les qualités des fils, si elles sont bien sûr très importantes, ne suffisent pas à obtenir le résultat espéré.

Nous allons aborder, maintenant leur implantation sous la peau : les différentes techniques, les différents montages, ce qui est le passage le plus passionnant.
C’est dans ce contexte que les évolutions ont été déterminantes, voire révolutionnaires, ces dernières années, notamment avec l’apparition du concept Easylift du Dr Guillo.

fils crantés

Introduction des fils sous la peau

Alors que la chirurgie s’effectue dans des plans profonds, siège des structures nobles : vaisseaux sanguins, nerfs, les risques sont plus importants. L’implantation des fils est dans l’hypoderme superficiel (tissu graisseux situé juste sous la peau). L’implantation se fait au moyen d’aiguilles à bout mousse, pour ne pas être traumatisant, et sous anesthésie locale.

En général, ces aiguilles sont reliées directement à des fils crantés, qui vont « s’agripper » aux tissus. Une fois les fils solidarisés avec la zone qui doit être « liftée », il reste à mettre en tension ces fils pour effectivement élever cette zone affaissée. Pour cela, on dispose de 2 techniques, soit fixer ces fils en profondeur à un support fixe, soit les suspendre sans cela.

Avec fixation par suture

Elle nécessite une attache haute, par fixation à l’aide d’une suture sur une structure solide, et nécessite une ouverture de quelques centimètres au niveau de la tempe. C’est la technique la plus ancienne, et elle ne concerne que les boucles et les fils à crans monodirectionnels.

Cette fixation laisse peu de place aux variations, et présente des difficultés pour mettre en tension et rendre les 2 côtés symétriques. Les seuls fils monodirectionnels disponibles en France sont les Silhouette Lift à structure mixte, comme on l’a vu.

Sans fixation

Il s’agit ici, des fils à crans bidirectionnels, qui compriment les tissus, tout en étant fixés par eux. Les résultats seront très différents selon leur longueur et leur nombre.

Une explication de base, s’impose, en préambule. La tête peut être divisée en deux zones, séparées par une ligne de faible résistance.

– La zone du cuir chevelu, solide, correspondant à une zone fixe.
– La zone du visage et du cou, qui s’affaisse, correspondant à une zone mobile.

Si la longueur des fils est trop courte pour unir ces 2 zones, le résultat sera quasi nul, si elle permet de rejoindre et d’unir ces 2 zones, on peut obtenir un bon résultat.

Implantations simples

Fils courts

Comme on l’a vu, ils ne donnent pratiquement aucun résultat et peuvent migrer ou ressortir de la peau. Ils ne devraient plus être implantés.

Fils longs

Leur longueur permet de solidariser la zone faible et la zone solide, et d’obtenir des résultats bien meilleurs. Pour autant, les résultats sont trop irréguliers. D’où l’idée de les solidariser de différentes manières pour accroître leur emprise et leur tenue sur les tissus. Cette solidarisation agit comme un filet, qui recouvre une surface et distribue mieux les tractions, alors qu’un seul fil ne recouvre qu’une ligne comme on le voit dans les implantations complexes.

Implantations complexes : X, EASYLIFT® et hamac de pommettes

Elles ne sont possibles qu’avec des fils longs. Plus longues à pratiquer mais permettant des résultats plus durables, elles approchent souvent les résultats des liftings chirurgicaux simples qu’elles dépassent parfois en naturel et toujours en innocuité.

Implantations complexes en X

L’idée est de positionner deux fils en V inversés, puis de les nouer au centre pour plus de solidité. Cela donne aux deux brins liés l’aspect d’un grand X, et beaucoup plus de solidité au système de soutien, et donc de meilleurs résultats. Mais la technique devenait plus compliquée et pouvait générer avec des fils agressifs des douleurs voire des inflammations. La présence du nœud solidarisant les fils pouvait aussi être un facteur particulier d’irritation.